« Morte et verbale, toute idée qui ne procède pas d'une expérimentation réelle de la volonté, morte surtout et fictive, toute connaissance qui ne se tourne pas à agir ... Assise en elle-même et contente de soi la pensée est un monstre : sa nature, c'est d'introduire dans le déploiement de la vie, un dynamisme progressif. Elle n'est un fruit de la vie que pour devenir un germe de vie nouvelle. »
il y a un ordre très profond, mais un ordre irrationnel parce que au-dessus de la raison, à savoir celui de la charité
c'est toujours le style de Platon, si concret et abstrait en même temps, si intuitif et analytique, qui a le plus d'affinité avec le leur. En théologie, la beauté de la forme, chez certains d'entre eux, reste inégalée et peut-être inégalable, autant que la sublimité et la beauté du fond
Nous leur dirons donc, pour employer le langage de Platon, qu'il y a le monde de ce qui ‘devient' mais n’’est' jamais, et le monde de ce qui ‘est' mais ne 'devient' jamais. Et le propre du génie dans tous les domaines, qu'il s'appelle Platon ou Chrysostome, Phidias ou Dostoïevski, Beethoven ou Shakespeare, Einstein ou Pascal, c'est, par-delà les ombres évanescentes, de percevoir et traduire ce dernier monde. C'est pourquoi les Pères resteront vivants et sources de vie et de pensée, tant qu'il y aura des êtres humains sur cette terre.
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