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miercuri, 19 mai 2010

Alte câteva note despre Montherlant







Alte câteva note despre Montherlant






Citesc, de la o vreme, destul de mult despre Montherlant, cãutând mai ales informaţii, date. Acest mare romancier, eseist şi dramaturg era din generaţia lui Camil P., Ralea, Blaga, Barbu, Vianu, cu câţiva ani mai vârstnic decât Cãlinescu, Michaux, Hemingway, Nabokov şi Borges.
Poate cel mai interesant lucru despre Montherlant este reuşita lui în creaţia literarã obiectivã—romane şi piese, a cãror apreciere nu cere vreo preocupare cu ‘omul Montherlant’ (în pofida a ceea ce spunea Gracq, care—l acuza de a fi subiectivizat romanul …). Creaţiile lui literare sunt infinit mai interesante decât teoriile lui. Chiar dacã se poate ca aceste teorii sã le fi plãtit cu viaţa lui. Însã Montherlant face ca multe lucruri sã fie interesante—de ex., stoicismul roman, literatura Romei.

Nu cred cã Montherlant s—a dezis vreodatã de plãcere. Asta îl şi face stimabil.

La 49 de ani a scris ceva numit ZEIŢA CYPRIS, un eseu care este un crez.

În unele portrete (fotografice), Montherlant reuşea sã aibã un aer imbecil şi mofluz (ca în acela împreunã cu logodnica lui din ’34, când Montherlant arãta deja destul de trecut). Exact aerul de majordom pe care Cãlinescu i—l atribuia, în aceeaşi vreme, lui Matei Caragiale.
Iar când avea 28 de ani, Montherlant era descris de Dna. Sandelion drept ‘foarte urât’ şi bulbucat.
În ’47, Montherlant i—l cita acestei doamne pe Gobineau: ‘J’ai gardé une puissance de travail énorme et intacte. Et il n’y a que cela qui me fasse plaisir, ça et faire l’amour. “Il y a le travail, puis l’amour, puis rien”(Gobineau)’.

Mi se pare însã cã prietenii lui Montherlant refuzau sã vadã multe lucruri discutabile la acesta, ceea ce era rãu şi monstruos la acest om; ei pãreau sã se prefacã a vedea în el o fiinţã desãvârşitã—ceea ce Montherlant fusese departe de a fi. Citind ceea ce au avut de scris Casy Rivière, Guitton, se observã o ignorare, poate deliberatã, a tot ceea ce fusese lugubru şi de rãu augur la acest om la care ei ţineau.

Montherlant şi Jouhandeau s—au cunoscut la Dermenghem, ‘istoriograful misticilor musulmani’.

Lui Montherlant îi plãcuserã Saint—Simon (memorialistul, bineînţeles, cel apreciat şi de Matei Caragiale, Barbu, Cãlinescu, Jűnger, Proust, Faguet) şi cartea lui Sainte—Beuve despre Port—Royal. Cita şi un cuvânt al lui Vauvenargues—îi plãceau moraliştii sentenţioşi şi ‘cuvintele’.
Cãlãtorea din moştenirea bunicii. Clarisse Couturier-Garcia scrie despre sincretismul occidental al lui Montherlant.

‘J’ai été un homme de plaisir d’abord, ensuite un créateur littéraire, et ensuite rien. Le plaisir est pris ; les œuvres, c’est pour me faire plaisir aussi que je les faisais, et ce plaisir lui aussi est pris. C’est pourquoi tout est bien ainsi.’
‘Les années 26, 27, 28 et 29, je ne fus pas très heureux bien qu’ayant ma liberté. J’avais de l’argent qui me venait de ma grand-mère, et de la fortune ; j’étais seul, je faisais tout ce qui ma passait par la tête et qui consistait à aller d’un bord à l’autre de la Méditerranée.’
‘Comment vous expliquez-vous qu’un incroyant comme moi soit ainsi attiré par tout ce qui touche le catholicisme et souffre tellement en ce moment au spectacle de la religio depopulata ?’
‘Et lui-même parfois étourdi et presque constamment maladroit, exerçant à tout propos la patience des autres. Aucun sens du plain-pied, toujours en décalage, plus haut et plus bas. Nulle humeur quand il se sent plus bas, mais une façon hautaine d’ôter toute importance à ce bas’ [Mathilde Pomès despre Montherlant]
‘Je n’aime que la musique russe, la musique espagnole et le grégorien.’
‘Il a à la main un volume de Port-Royal de Sainte-Beuve. Quel abîme ! Cet ouvrage où j’ai vécu les durs mois de l’armistice ! Je lui signale l’emprisonnement de Saint-Cyran au fort de Vincennes et son tremblement dans les premiers moments qu’il se voit en prison; avons-nous ce tremblement ? Et pourtant ce mot (ailleurs dans Sainte-Beuve) : “Monsieur de Saint-Cyran n’eut aucune de ces faiblesses…’.’
‘chez Montherlant, le voyage n’est pas un divertissement, il est une quête de  vérité de l’être : lui-même et les autres. Dans sa soif et son désir des autres, il développe une sensualité qui prend une dimension universelle. Bien sûr, il y a la quête des êtres d’amour, de cette chair si séduisante mais au-delà, il y a cette recherche de ce qu’est l’autre et de ce que nous sommes face à l’autre quand nous foulons la poussière des terres qui ne sont pas les nôtres’ [Clarisse Couturier-Garcia]
‘La page où je vais noter cette rêverie du sable et de la cendre rejoindra dans l'oubli les paysages d'Islam de Loti et les paysages d'Espagne de Barrès, et tant d'autres de mes livres où je me suis vidé, comme une fleur que vous arrachez violemment se vide de son suc dans votre paume : obturée sans recours par l'oubli comme une source obturée par le sable. Rien n'ennuie plus les hommes, la mode passée, que la description d'un "état d'âme".’

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